MS. 12 Contents : I. Boethius De consolatione philosophiae
Then six lines alternately in red and black:
Cy comence vn hure notable / Qui est a ouir delitable / Pour auoir en sey pascience / Et est de exellente science / Dentendement soubtil et fort / Nommey boece de confort.
Le prologue :
Celuy qui bien bat lez buissons / Est dignes dauoir lez moissons. / Je repute lengin pour vil / Qui est de luy cler et soubtil.
Other MSS. of this version (which is wrongly ascribed to Charles of Orleans) in England are Bodl. Douce 298 (xiv), Brit. Mus. Royal 20. A. 19. (On the authorship and on other manuscripts see Delisle in Bibl. de l’Ecole desChartes 1873, p. 21.)
The translator says the book had been already done into French :
Translatay le trouuai en prose / mais moult me sembloit rudde chose / Selon ce que la grant matiere / Est haulte et de noble mistere / Et si laissoit le translateur / Souuent lentente de lacteur / Ausy saulue sa reuerence / laissa assez de la sentence / car trop bref en aucuns liex fu / Et en aucuns trop superflu / Especiaulment au plus grief / Aux meitres qui sont fort et bref / Car du tiers du quart et du quint / Translates peu de compte tint / Les flables sans plus exeptees / Que trouuai assez translatees / longuement et en faulx francois / dont le corrige mainte fois / Et en xl. lieux ou plus / passa com oisel sur festus / Et souuent iiii. ou vi. foilles / laissa sans exposer les / mais puis que ie en tout refait / Je trouuai que lauoit extrait / molt bien maistre Jehan de cis / fors que es meitres fu cy pressis /que nulz hons ne les entendroit / Qui aillieurs ne lez attendroit / … / Et sur le quint liure darrain / de matiere et stille haultain / J. petit prologue fait ay / pour moy excuser car de vray / Nuls hons qui na engin diuin / ne peust comprendre le Latin / dont encore se doibt mains fier / de tel romant romancier. / … / Jay de cuer et corps aprestey / En meitre translates affin / Que Charles qui a estey / Souef noury nommey delphin, / En sa nouuelle maieste / ne soit acouroux trop enclin / Quant voit son peuple molestai / de la baniere antichrestin / … / Principament ai fait pour lui / Et pour tous notre amis de france / Qui sont prins robbe et bany / … / Or ouez le comencement.
In alternate lines of red and black
f. 2 b. Icy fine du translateur / Ly prologues et puis lacteur / Boece le tresuaillant homme / Fait son liure coment de rome / Fust bany par maluaise enuie / Dont ne se desespera mie / Mais en ot tousoir pacience / Or ouez son liure commence.
f. 3. Cy commence le liure boece de consolation contenant -v- liures.
Le premier meitre du premier liure.
Et premierement le premier liure qui commence par meitre et puis sensuit la prose et tout ainsy iusque a la fin.
Chansons Jadiz souloie fere / Quant le stude estoit en ces flours / Las or suy contrains au contraire / de plaindre mez tristrez doulors.
Book I ends on f. 13 :
Et la memorie tout oublie.
Explicit liber boecii manlii seuerini patricii proconsulis anicii de consolacione philosophie primus quem scripsit G. dictus lanielle.
Balade :
Qui sez besongnes veult bien faire / Selon le temps horecourt.
Ends. Deuiengnet malades dez mains / dont souuent chient en dures mains.
Three pages of pictures follow.
f. 5. (Liber ii.)
Apres ce que philosophie / Ot dit de son vouloir partie.
In this book there is a gap after the ‘2nd prose’ (f. 17) but this is supplied by the leaf now numbered 107, which is out of its place.
It ends on f. 31 b:
Se par ceste ce gouuernement.
Then follows:
Cy fine le liure second / Que vij proses et meitrez font.
Balade, in 3 stanzas, each ending :
Ie truis en vous loiaulte de regnart.
Contents:
(Lib. iii) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . f. 35
Quant philosophie ot fait fin / De son chant qui fu noble et fin.
Ends. On sans fin art leternal souffre / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Cy endroit fine le tiers liure / Qui xij proses et xij meitrez liure.
Expl. iiius liber boecii manlii patricii anicii seuerini de consol. philosophie. Orate pro scriptore G. nomen eius.
(Lib. iv) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55
Quant chante ot philosophie / En meitre de grant melodie.
Ends. Cil a le ciel que baint la terre / . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74
Vecy la fin du liure quart / Qui en vij prosez et vij meitres se part.
Expl. quartus liber boecii manl. seuer. anic. patric. procons. de cons. phil. Orate pro scriptore G. nomen eius.
Balade. De tout me met en votre obeissance
with refrain:
Ie meurs de soif au pres de la fontaine.
(Lib. v) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Cy comence le liure quint et premier le prologue / La matiere du liure quint / Est si fort que ot hons nyaunt / A bien la science comprendre / Ne par son vif engin entendre. / Se non par la grace diuine / … / La matiere quentre prins ay / Selon ce (?) tant pou que Je scai.
La 1e prose:
Philosophie dit auoit / Ce que pour men prouffit sauoit.
Ends f. 86 b :
Qui toutez choses stet et voit. / Ouy auez le liure quint / Qui .v. meitres et vj. proses tint.
Expl. totus liber de cons. boecii. Orate pro scriptore G. nomen eius.
F. 87: Cil qui bien estudieroit / de ce liure la substance.
Ends f. 87:
Tout bon serf amie (serf aime) craint et croist. / Qui bien boece estudiera / Cinq liures en ly trouuera.
Balade:
Ie suy tousdiz encontre mal soustenir.
Ends:
Ainsy touiour pourra amourex viure.
© N.J.R. James